Château de Castelgrande

Castelgrande est un château situé à Bellinzone. En effet, le dispositif fortifié de la ville s’appuyait sur trois châteaux, dont deux étaient reliés entre eux (Castelgrande et Castello di Montebello) par des murailles encore bien visibles, même de loin.

Château Castelgrande à Bellinzone

Parmi les trois châteaux qui composaient le système de défense médiéval de Bellinzone, Castelgrande en est le plus important de Suisse.

Il est aussi le plus ancien des trois châteaux. Bâti sur la bosse rocheuse qui obligeait la route du St-Gothard à se coller à la montagne, au fond d’une encoche facile à surveiller, il montre de loin ses deux tours quadrangulaires (la Torre Bianca et la Torre Nera).

Château de Castelgrande à Bellinzone

Centre naturel de la défense de la ville, protégé par des falaises abruptes, le Castelgrande s’entoura d’importantes fortifications entre 1250 et 1500 à la suite des guerres qui ravagèrent la région.

A partir de la Torre Nera qui marque le centre du château, l’enceinte se divise en trois grandes cours.

Remanié au XVe siècle par les ingénieurs des ducs milanais en même temps que le reste des fortifications, il devint la clé de voûte de la puissante muraille, longue de près de 500 mètres, qui barrait alors la vallée du Tessin afin de protéger le duché de Milan et contrôler la route menant au col du Gothard.

Entre 1980 et 1991, Castelgrande fit l’objet d’une restauration, dirigée par l’architecte Aurelio Galfetti.

Les bâtiments de la cour méridionale abritent maintenant un restaurant, des salles de réception et dans l’aile sud le Musée historico-archéologique et l’histoire de l’art qui raconte l’histoire de la ville depuis 6 500 ans.

A l’ouest du château, une longue muraille fortifiée, la Murata, offre une vue intéressante sur la ville.

La Murata au Château de Castelgrande à Bellinzone

A noter, qu’il fait partie, avec le Château de Montebello, le Château de Sasso Corbaro et la muraille qui ceinture la ville d’un ensemble inscrit depuis 2000 au patrimoine mondial de l’humanité de l’UNESCO.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Retour en haut